Village de LIMEUIL (24)
Dimanche 3 z'out 2025
Pour cette sortie nous étions 20 participants sur 12 motos et un VSL
- Christian et Martine sur BMW 1200 RT
- Alex et Pascale sur BMW GSA 1250
- Dominique sur BMW K 1300 R
- Jean-Luc sur BMW GS 1250
- William sur BMW GS 1250
- Manu sur BMW GS 1250
- Jean-Jacques et Marie sur Honda X11
- Patrick et Sophie sur Kawasaki 1000 Versys
- Christian M. sur Yamaha Tracer 900 GT
- Guillaume sur Benelli TRK 502
- Claude et Jocelyne sur Honda Africa Twin 1100
- Gérard et Jocelyne sur Yamaha Tracer 900
- Jean-Pierre et Hélène (automobile)
Organisateur : Christian C.
Rédacteur : Manu
Photos : Jocelyne, Sophie, Manu
Une journée qui s'annonce chaude !
Christian C. (G.O) nous avait donné RDV à 8h dans notre grotte habituelle pour un départ à 8h30, et c’est avec une précision d’horloger Suisse qu’il nous donne le départ à 08:30 (GMT+2) précises !
Le temps est annoncé au beau, même s’il fait un peu frisquet en ce début de matinée d’août. Nos motos affichent 11°, certains ayant même eu jusqu’à 8°. Un blouson d’été ainsi qu’un pull ne sont pas de trop pour être au chaud sur la route.
Seul notre président n’avait pas prêté attention à cette température matinale, aussi a-t-il dû passer la première heure de roulage à regretter son manque de perspicacité.
Mais le titre de « président » implique d’endurer les pires souffrances sans sourciller afin de ne pas inquiéter ses ouailles.
Etre Guide Suprême oblige à une certaine sérénité… mais ne protège pas des variations climatiques .
Serait-ce dû à ce petit froid matinal, mais la précision de notre G.O. du jour s’est quelque peu déréglée au fil du parcours…
Pause café à Tourtoirac
La première partie de notre parcours se fait tranquillement sous une température qui grimpe doucement et qui atteindra les 20° pour notre pause-café prévue dans le village de Tourtoirac.
Afin de pimenter un peu le trajet, Christian nous fait faire notre première manœuvre de la journée en ratant l’embranchement de la route de Périgueux.
Pour cette sortie pas de gâteau maison, ni de thermos de café, mais un arrêt au bar dans le centre du village. Nous garons nos motos sur la place et nous attablons à la terrasse d’un bar à proximité de la rivière Auvézère.
Jean-Jacques et Marie nous rejoignent, et c’est dans la douceur des rayons du soleil que nous dégustons cafés, thés et viennoiseries, en veillant sur l’ogre Claude afin qu’il n’engloutisse pas à lui seul croissants et pains au chocolat (ou chocolatines si vous préférez. Pfff…).
Mais fini de rêvasser, il faut reprendre la route et rejoindre notre prochaine halte.
Parc du château de Campagne
Direction le village de Campagne où il est prévu de visiter le parc du château.
Avant cela, c’est aux Eyzies que Christian nous propose un nouvel exercice de demi-tour, mais cette fois en y ajoutant une difficulté supplémentaire : Perdre une moto et ses 2 passagers.
Autant dire que l’exercice a été réalisé de main de maître, car non seulement il a raté la route pour aller à Campagne nous obligeant à opérer un demi-tour, et en effet nous avons perdu une moto et ses passagers, mais il s’est perdu en cherchant la route que nous avions perdue, nécessitant un 3ème demi-tour.
Allez Christian, on ne t’en veut pas ! On s’est bien marré, d’autant plus qu’l n’y avait aucun danger lors des demi-tours.
Finalement c’est Alex qui a pris le lead pour rejoindre Campagne, ce qui nous a permis d’arriver à bon port .
La visite du parc
Arrivés à Campagne à 11:45, nous retrouvons Jean-Luc et Dominique qui nous attendent depuis… une bonne heure (Oups !).
Nous garons nos motos et c’est au pas de course que nous entamons la visite du parc, qui est, soit dit en passant, très bien entretenu et magnifiquement arboré (cèdres, séquoias centenaires).
« C’est un parc repensé à la façon des compositions paysagères des jardins d’influence anglaise du XIXe siècle (coulée verte, presqu’île, serpentine et potager) il a été labellisé jardins remarquables » (source : Périgord.com).
Après cette visite express mais qui vaut le détour (!), nous devons repartir car le restaurant nous attend.
Déjeuner au restaurant "La Table d'Isa" au Bugue
Arrivés au Bugue il n’est pas facile de se garer, le village étant très fréquenté en période estivale, d’autant plus qu’il est midi passé et que les gens ont comme nous l’estomac qui gargouille.
Bref, après un tour de ville gratuit, nous passons devant le restaurant où nous attendent déjà Jean-Pierre et Hélène (les heureux dépositaires du trophée « La Carpe » récompensant les derniers du concours annuel de pétanque), que nous saluons au passage.
Nous trouvons enfin à nous garer sur les quais au bord de la Vézère.
L’ascension des escaliers (bien pentus) ainsi que la petite marche en centre-ville pour rejoindre le restaurant nous mettent en appétit, même si nous n’avons pas besoin de ça car par définition un motard a toujours faim ! C’est par ailleurs une particularité de cette espèce d’hominidés, ce qui fait qu’un motard se reconnait souvent à l’arrondi de son ventre.
A ce sujet, le pétanqueur (ou bouliste pour les puristes), se reconnait également à cette particularité morphologique. On imagine ce que doit donner l’image d’un pétanqueur-motard !
La Table d'Isa
Arrivés au restaurant, nous saluons comme il se doit Jean-Pierre et Hélène qui nous ont rejoint en voiture, du fait que JP a encore du mal à faire de longs trajets à moto suite à sa dernière chute (voir épisodes précédents).
Nous sommes accueillis chaleureusement par le chef Isa et son mari. Pour l’occasion le restaurant à été privatisé pour nous recevoir. Geste bien apprécié par tous.
Même si la configuration du restaurant ne permet pas d’être tous à la même table, nous passons un très bon moment et dégustons une cuisine maison.
Après cette bonne halte gustative et les interrogations levées au sujet de la note finale (un peu salée), nous regagnons les bords de la Vézère afin de récupérer nos dromadaires et nous diriger vers le but de la journée : le village de Limeuil.
Décision est prise : nous ne commanderons plus de vin en supplément sans en avoir calculé l’impact sur la note finale, et que cela ait été validé par les participants.
Village de Limeuil
Situé au confluent de la Vézère et de la Dordogne, Limeuil se trouve à environ 6kms du Bugue. Il ne nous faut pas longtemps pour rejoindre ce village touristique classé parmi les plus beaux villages de France.
Intermède culturel
Au 1er juillet 2025 le site de l’association « Les Plus Beaux Villages de France » indique une liste de 182 localités labellisées. Elles sont réparties dans 72 départements et 14 régions. (Source : Wikipédia)
Mortemart est le seul village labelisé en Haute-Vienne
(Lestés de ces nouvelles connaissances, reprenons le fil de notre histoire…)
Nous garons nos motos sur le parking au bord de la Vézogne, ou plutôt la Dorzère, en fait pile poil au confluent des 2 rivières, et nous nous répartissons en 2 groupes :
– Un pour la visite des jardins panoramiques
– Un pour la visite de l’atelier du souffleur de verre
Les Jardins Panoramiques
Dominant la confluence des rivières Dordogne-Vézère, les Jardins Panoramiques sont situés à l’emplacement d’un ancien château fort, au sommet de Limeuil, village médiéval chargé d’Histoire.
A l’origine, les Jardins ont été créés par le Docteur Linarès à la fin du XIXème siècle, revenu à Limeuil après avoir passé sa carrière auprès du Sultan du Maroc.
Depuis 2004, l’association Au Fil du Temps les restaure et y installe des jardins pédagogiques, ludiques et interactifs.
(Source : site web des jardins)
Pour accéder à ces jardins il faut le mériter !
Ils se trouvent en effet tout en haut du village, et nous… tout en bas. L’ascension est raide, voire très raide, et la température de 26° ne fait rien pour faciliter la montée.
Notre Tadej Pogacar (que nous connaissons aussi sous le prénom de Patrick), utilise son application smartphone de mesure de pente. Si on est régulièrement entre 6 et 8%, il y a des passages à 11, 12, voir plus de 13%.
L’actualité du Tour de France Féminin faisant, nous pensons tous à ce que doivent endurer les coureuses dans l’ascension des cols dont certaines portions sont aussi pentues. La différence c’est que pour nous il s’agit de quelques dizaines de mètres, mais pour elles de plusieurs centaines, voire des kilomètres ! Chapeau les filles ! Et chapeau aussi aux coureurs !
Tout le monde arrive tranquillement en haut. Le contingent est au complet pour la visite.
Si la vue depuis les jardins est superbe, le temps que nous avions pour les visiter, environ 1h15 ascension comprise, ne nous a pas permis d’en profiter pleinement. En fait il faudrait au moins 2 heures, et plus avec des enfants car il y a des activités pour eux.
Bref, on a payé cher (9€80 /personne) pour ce que nous avons fait sur place. L’étonnement de l’hôtesse d’accueil nous voyant partir au bout de 3/4 d’heure de visite, nous a bien fait comprendre que nous n’avions pas fait les choses comme il se doit.
Toujours est-il que cette balade est à faire, mais avec des enfants pour profiter des activités ludiques proposées.
Coup de gueule !
La vue panoramique a permis de mettre en évidence que malgré le changement climatique, les modes de culture ne se sont pas beaucoup adaptés. Quand on voit les étendues de maïs bien verts et à côté de cela une Dordogne dont le niveau est bien bas, c’est à pleurer…
Continuons à puiser gratuitement dans une ressource qui s’appauvrit, et quand il n’y en aura plus on utilisera nos larmes pour continuer à arroser ce type de plantations…
Le souffleur de verre
Le 2ème groupe s’est lui dirigé vers l’atelier de Nicolas Guittet, souffleur de verre depuis 30 ans et qui réalise différentes oeuvres superbes, vases et autres objets décoratifs.
Si, contrairement aux Jardins Panoramiques, l’accès à l’atelier ne nécessite pas d’ascension, la visite en plein été mériterait de se faire en maillot de bain et crème bronzante tellement la chaleur est intense dans l’atelier.
Malheureusement il n’est pas permis de photographier l’atelier du souffleur de verre.
Heureusement, en sortant de l’atelier nous avons rencontré un autochtone dont l’activité principale est « siffleur de verres » et qui acceptait de se faire filmer.
Avant qu’il ne parte s’entraîner durement dans des ateliers (qu’il appelle « Bars »), nous avons pu l’interroger sur sa passion et sur ce qu’elle lui apportait au quotidien.
En voici un cours extrait…
Retour
Après cette très belle journée et ces rencontres inoubliables, nous buvons un dernier verre dans un atelier de Limeuil (🤭) avant de nous dire au revoir.
Le retour se fera tranquillement sous une température très agréable, avec l’esprit déjà tourné vers la prochaine sortie.
Merci à Christian C. pour cette organisation.

Toujours du plaisir a suivre vos sorties bien documentées.
Merci a la rédaction.
Amicalement. Gérard
Merci Gégé pour tes commentaires encourageants.
Même si ce n’est pas toujours facile, c’est toujours un plaisir de faire un article suffisamment précis pour « revivre » la sortie et en faire profiter ceux qui n’ont pas pu y participer.