Trou de Bozouls (12)

Ouik-inde du 6zé7 septembe

Pour cette sortie nous étions 13 participants sur 8 motos

  1. SAS Christian M. sur Yamaha Tracer 900 GT
  2. Gérard et Jocelyne sur Yamaha Tracer 900
  3. Alain et Valérie sur BMW GS 1200
  4. Thierry et Véronique sur Honda NT 1100
  5. Claude et Jocelyne sur Honda Africa Twin 1100
  6. William et Laurence sur BMW GS 1250 Rallye
  7. Christian sur BMW 1200 RT
  8. Manu sur BMW GS 1250
Vue sur le trou de Bozouls
Vue aérienne sur le trou de Bozouls

Organisateur : Christian M.
Rédacteur : Manu
Photos : Jocelyne, Manu

Tous à l'heure pour le départ

L’organisateur de ce week-end, qui n’est autre que notre très vénéré président (immortel parmi les immortels), nous avait donné rendez-vous à Glandon à huit heure zéro zéro pour un départ max à 08:15.
Chanceux au royaume des chanceux ce premier week-end de septembre s’annonce très chaud, avec peut-être des orages le dimanche. En attendant il fait… « frisquet » lors de la revue des troupes par le Généralisime Von Christian (également président). Certains ont vu s’afficher 7° sur leurs tableaux de bord, d’autres… rien.

Comme un train SNCF un jour sans grève (désolé Gérard mais il fallait que je la fasse celle-ci ), c’est à l’heure exacte que, les pleins de nos bolides effectués, notre convoi s’ébranle (et non se branle) vers l’objectif du week-end : LE TROU DE BOZOULS.

Au départ nous serons 7 motos, Thierry et Véronique nous rejoignant lors de notre escale de midi. 

1er arrêt... Gramat

Bien couverts, nous déroulons tranquillement le bitume en profitant des belles courbes et paysages de Corrèze et du Lot. Au bout d’une heure le froid aidant, la sensation de devoir s’arrêter afin de soulager un besoin naturel se fait doucement, mais sûrement sentir. 

Chaque place de village, chaque parking aménagé sur le bord de la route laissent à penser que la libération est pour bientôt.
QUE NENNI ! Jamais le clignotant droit de notre président ne se met en marche, nous laissant perplexe sur l’idée qu’il veut peut-être faire un non-stop jusqu’en Aveyron. Cette idée nous devint vite insupportable…

La question que cet homme était peut-être un robot, ou que malgré son âge il ne ressente pas ce besoin primaire accéléré par la caféine, nous laisse entrevoir une 3ème piste qui germe dans nos cerveaux au bord de la noyade : Et si sa moto était équipée d’un WC d’urgence ?

Au bout d’une heure trente de route nous nous arrêtons enfin au centre-ville de Gramat. Après inspection minutieuse de la moto du président, c’est l’incompréhension ! Nulle trace de WC ou de système d’évacuation… cet homme restera ainsi un mystère.

Nous nous attablons à la terrasse du bar de l’Union sur la place et profitons des rayons du soleil matinal. Un léger embouteillage logique se crée aux toilettes où un élevage de grosses mouches y a sans doute été installé. Pas clean tout ça…
Nous nous requinquons rapidement autour d’un bon café accompagné de petits gâteaux secs, et il faudra un treuil pour nous sortir de ce début de léthargie.

Et hop, c’est reparti !
Direction notre étape déjeuner au restaurant « Chez Marie » à proximité de Conques
C’est un régal que de rouler sur les routes du Quercy, tantôt sur les collines, tantôt au bors du Lot. La température est idéale, aussi ne sommes-nous pas pressés d’arriver.

Restaurant "Chez Marie" à Grand-Vabre

Restaurant "Chez Marie"

Situé en Aveyron dans le petit village de Grand-Vabre en bordure de la rivière « Dourdou », nous avons été très bien accueillis dans ce restaurant très bien noté sur la région.

C’est sur un grand parking en contrebas du restaurant que nous avons laissé nos motos, et que nous nous sommes installés sur une terrasse ombragée. La grande salle du restaurant était quant à elle pleine, suite à l’arrivée massive d’un bus de « Tamalous » voraces.
Nous avons pu laisser casques et blousons sur une table mise gentiment à notre disposition, confirmant l’accueil reçu à notre arrivée.

Le repas commence par un apéritif maison, soit un Kir classique, soit la spécialité de la maison « Le Saint-Hervé », un genre de Kir à base de fleur de sureau. Comment dire? Heu… très original, hin, hin. C’est ballot, on vient d’arrêter l’alcool… autrement on en aurait repris madame, c’est certain.

Par contre la tête de veau… oh ma mèèèèèrre (comme dirait Enrico Macias), succulente !
Nous avons été resservis gracieusement et tout s’est mangé, ou plus précisément a été dévoré. Le reste du menu était très bien également. Christian C. a pris un supplément aligot qu’il a très largement apprécié, mais qui s’est rappelé à son bon souvenir en le lestant bien comme il faut pour la balade digestive dans les rues de Conques.
D’ailleurs cet aligot l’a rendu tellement accroc, qu’il en voyait partout tout le week-end ! A ce jour d’aucun disent qu’il est en cure de désintoxication dans un centre surveillé de Dordogne, près de St-Jean-de-Côle… 

Au moment du café, Thierry et Véronique nous ont rejoint pour poursuivre l’aventure du week-end. Au complet et repus, nous enfourchons nos motos afin de rejoindre le village de Conques à 6kms du restaurant.

Conques

« Pendant tout le Moyen Âge, Conques fut un important sanctuaire où étaient vénérées les reliques du crâne de sainte Foy. Elle est célèbre grâce à son église abbatiale dont l’architecture et les sculptures du porche sont remarquables, et son trésor, notamment la statue en or de Sainte Foy. Depuis le XXe siècle, elle a été déclarée « étape majeure » sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (Via Podiensis) » – Source : Wikipédia 

Motos garées à Conques
Les motos garées à Conques

Se garer dans Conques n’est pas une mince affaire, et après avoir tenté d’approcher au plus près du centre, Christian M. nous fait opérer un joli demi-tour devant touristes et pèlerins curieux de nos manoeuvres.

Il décide bien judicieusement de se garer aux emplacements motos prévus plus haut dans le village et à deux pas de l’abbatiale. 

Nous partons à la découverte de ce très joli village tout en pente sous un ciel bleu et une température d’environ 30°. Au fil de la visite le groupe se sépare en fonction de l’intérêt de chacun.
Nous croisons bon nombre de pèlerins, sacs à dos plus ou moins imposants, qui arpentent les rues à la recherche du timbre local qui va attester de leur passage dans leur Crédencial.

Les congés d’été étant terminés, la période est idéale pour visiter, et bien que nous soyons un samedi les touristes ne sont pas très nombreux. Nous profitons sans contrainte des magnifiques points de vue, ainsi que des rues et ruelles aux maisons aux toits de lauze.

Notre président entend des voix !
C'est bien beau de descendre...mais il faudra remonter... hé hé
Maisons aux toits de lauze
Vue depuis Conques
Rue de Conques
On vous dit que c'est en hauteur !
Vieille porte d'entrée. Superbe.
Arcades dans les rues de Conques
Belles perspectives dans Conques

Et trônant au milieu de ce village en étages, se niche l’église Abbatiale dont la dimension semble se fondre totalement dans l’espace la rendant presque normale, alors qu’en fait vue de l’intérieur ses dimensions explosent, à se demander si on est bien rentré dans le même monument !

Abbatiale de Conques
Vue sur l'abbatiale Sainte-Foy de Conques

La petite place pavée où se trouve l’entrée de l’église semble ne pas avoir bougée depuis le moyen-âge. S’il n’y avait pas 2 ou 3 commerces ont pourrait presque se croire revenus dans le temps.
L’entrée de l’église se trouve sur cette place. Pour y entrer il faut passer sous le fronton saillant qui abrite un magnifique tympan sculpté, qui demanderait d’être étudié des heures tant les détails le constituant sont nombreux et magnifiques. 

Tympan de l'abbatiale de Conques
Tympan de l'abbatiale de Conques. M A G N I F I Q U E

« Ce tympan représente une parousie, l’histoire du Salut et le Jugement dernier, d’après l’Évangile selon Matthieu. Le maître de Conques a sculpté sur 24 blocs de calcaire jaune (blocs juxtaposés, sculptés avant la pose et repris ensuite) trois registres en 29 tableaux et 124 personnages qui présentent des traces de polychromie. Ces trois registres correspondent à une organisation verticale du temps (les trois niveaux temporels) et de l’espace (les trois mondes célestes, terrestres et souterrains) : le registre inférieur représente les mondes souterrains, l’ici-bas des temps passés avec à gauche (à droite du Christ) le Paradis et le Limbe des patriarches, à droite le séjour des morts dans les enfers« . Source : Wikipédia

L’intérieur de l’abbatiale est très sobre, mais les perspectives mettent à jour la beauté de l’édifice. Les vitraux de Pierre Soulages amplifient cette sobriété.
On aime ou on n’aime pas, mais au final ces vitraux, simplissimes en apparence, apportent une lumière changeante avec les heures du jour, mettant en évidence l’architecture intérieur du site.

Le site Wikipédia indique que ces vitraux ont été choisis pour « correspondre à la règle stricte des moines réguliers, les vitraux de cathédrales étaient destinés à enseigner la Bible au peuple illettré, pas à distraire les moines érudits« .

Vue intérieur abbatiale de Conques
Véro devant une bande de tamalous enragés
Vue intérieur abbatiale de Conques
Tout simplement majestueux
Vue intérieur abbatiale de Conques
Le choeur et les vitraux de Pierre Soulages
Vue intérieur abbatiale de Conques
Vue depuis le déambulatoire
Vue intérieur abbatiale de Conques
Vue sur la nef éclairée par les vitraux de Pierre Soulages
Vue intérieur abbatiale de Conques
Petite Chapelle dédiée à Saint-Foy de Conques

En poursuivant la visite dans les rues de Conques se trouve le cloître dans lequel se trouve le trésor. Au centre de la cour intérieur du cloître trône une fontaine qui semble bien démunie sans sa vasque centrale.

Vue sur les arcades du cloître de Conques
Vue sur le cloître
Fontaine dans la cour du cloître de Conques
La fontaine dans la cour du cloître
Vue depuis les arcades du cloître de Conques
Vue sous les arcades

On apprend que les vitraux actuels de Soulages ont remplacé les précédents, qui avaient été mis en place après la seconde guerre mondiale en 1945 (!).
Et comble de la surprise, ces anciens vitraux avaient été réalisés par Francis Chigot, un LIMOUGEAUD !

Malgré les protestations de la population locale, ils ont été remplacés suite à une commande passée par un certain Jacques Lang en 1991 (vous avez dit copinage?…). Les vitraux de Chigot ont été rapatriés par la suite au Lycée Turgot de Limoges.
Reste un exemplaire exposé dans le hall d’entrée de la salle du trésor.

Ancien vitrail de l'abbaye de Conques
Christian C. devant un vitrail de Chigot

Bon c’est bien de s’instruire, mais il faut bouger car il reste encore une visite dans l’après-midi. Visite qui est d’ailleurs le thème  principal de notre week-end : « Le trou de Bozouls » !

Rassurez-vous amis proctologues et scatophages, il n’est nullement question de visiter l’orifice de René Bozouls, parfumeur reconnu mondialement par son parfum emblématique « Brise d’Anus« .

Le trou de Bozouls

La route choisie par Christian M. pour rejoindre ce site emblématique aveyronnais est magnifique. On se régale et profitons des paysages sous une température estivale.

Le Trou de Bozouls est une gorge de 400m de diamètre en forme de fer à cheval, parcourue par la rivière Dourdou, qui par son action érosive a créé un méandre encaissé dont le bourg occupe les deux rives. (Source : Wikipédia).

Il semblerait, mais cela ne regarde que nous…, que les instances touristiques de la région tendent à plus communiquer autour du « Canyon de Bozouls » plutôt que du « Trou de Bozouls ». Il est vrai que « Trou » à une connotation péjorative et est sujet à moquerie dont nous ne nous sommes pas privés d’abuser (voir ci-dessus).

Bref, nous arrivons sur site et garons nos motos sur la place proche d’un des points de vue… et des bars.

Une partie du groupe devant le trou de Bozouls
Une partie du groupe pose devant le panorama de Bozouls

Si vous passez sur la route entre Rodez et Laissac faites un crochet par Bozouls car le détour en vaut largement la peine. 

Appuyés sur une barrière nous avons devant nous un paysage extraordinaire fait de maisons en bordures de falaises à pic de 100m, d’un village avec son église juché sur un éperon rocheux au centre du méandre, mais aussi en contrebas d’une maison bourgeoise dont on se demande bien ce qu’elle fait là.

Un chemin de promenade permet de faire le tour du méandre à condition d’avoir du temps. Mais rien que le point de vue mérite que l’on s’y arrête.

Vue sur église de Bozouls
Vue sur l'église de Bozouls et les maisons au pied de la falaise
Groupe devant le panorama de Bozouls
Alors, on admire la vue ?!
Maisons à flanc de falaises à Bozouls
Village de Bozouls accroché aux falaises

Après avoir admiré ce paysage il est temps de se ressourcer. Ça tombe bien il y a justement un bar qui nous attend à 10m du point de vue!
Une bonne bière ou autre boisson soft avalée (nous ne sommes pas TOUS des ivrognes… quoique…), nous quittons cet endroit original afin de rejoindre le village de Laissac, notre escale du soir. Nous empruntons la départementale, ce qui nous permet de faire tranquillement la quinzaine de kilomètres nous séparant de Bozouls.

Escale à Laissac

Motos sur le parking de l'hôtel
Les motos sur le parking de l'hôtel le dimanche avant de quitter Laissac

Avant de rejoindre notre hôtel, nous passons à la station Intermarché de Laissac où nous réquisitionnons les quelques pompes à disposition, au grand dam des autres usagers. Une fois les montures abreuvées pour la fin du week-end, nous prenons place à l’hôtel « Armony« , un relais motards où nous sommes très bien accueillis.

L’hôte nous ouvre les portes de son garage afin que nous puissions mettre les bêtes en sécurité pendant la nuit.
Déjà 2 énormes attelages GoldWing sont installés, dont un d’un orange pétant qui fait son effet. L’autre d’un gris plus classique, tracte une belle remorque de couleur identique. 

Nous prenons possession de nos chambres, et sans attendre, certains squattent déjà la piscine de l’hôtel alors que d’autres, après une bonne douche rafraichissante, décident de vérifier si 50cl de bière sont plus désaltérants que des tasses d’eau de javel dans la piscine.
Selon une source anonyme… « y’a pas photo ! ».

Restaurant "Le Pub"

Après ces rafraîchissements divers bien mérités, il est déjà l’heure de prendre l’apéro. Nous nous installons sur la terrasse de la brasserie « Le PUB » qui se trouve à proximité de l’hôtel car il n’y a que la rue à traverser (comme dirait l’autre). 

Les 50cl de bière se commandent à la pelle (comme dirait Yves), et c’est dans la bonne humeur que nous prenons place à la table qui nous a été réservée. A peine assis qu’il est déjà temps de (re-re-re)prendre l’apéro. Hé oui, car c’est la tournée de Claude et Jocelyne qui fêtent la naissance de leur petite-fille : Inès.

L’ambiance est au top, et c’est dans un brouhaha habituel que nous dégustons un aligot dont la saucisse laissera un souvenir impérissable à nos papilles qui en redemandent. Christian C. est ravi, il mange de nouveau un aligot, ce qui réveille en lui son appétit féroce pour ce plat. A se demander s’il n’en a pas rapporté dans sa chambre pour en manger en pleine nuit… 

Comme à son habitude notre président anime la soirée et se prend tout à coup à imiter une guenon si bien qu’on aurait pu y croire. Heureusement que nous n’étions pas à proximité d’un zoo, car il aurait peut-être réveillé les instincts primaires d’un grand gorille, et nous aurions assisté à un spectacle dont la seule vue aurait même terrifié le grand acteur dramatique qu’est Rocco (non pas « et ses frères »… mais « SIffredi »).

Après ce bon repas, certains rentrent se coucher, d’autres boivent une dernière « tisane », ou/et décident d’engager une partie de baby-foot. Dans tous les cas le chemin n’est pas compliqué pour rentrer à l’hôtel, peut-être un peu plus pour entrer la clé dans la serrure de la porte? 

Dimanche : retour vers le Limousin

Le dimanche matin tout le monde est sur le pont à 08:00 pour un bon petit déjeuner.
Le départ est sifflé vers 09:00 après avoir salué notre hôte et les 2 couples de motards japonais (comprendre les propriétaires des 2 Gold).

Nous quittons Laissac sous une température très douce et amorçons un parcours aux petits oignons jusqu’à Saint-Côme-d’Olt (toujours en Aveyron). En effet nous empruntons des petites routes superbes où parfois le paysage sur l’Aubrac est à couper le souffle.

Halte à Saint-Côme-d'Olt

En arrivant au village il est impossible de ne pas remarquer le clocher de l’église du village. 
« Clocher tordu, hélicoïdal ou vrillé…les qualificatifs sont multiples pour décrire le clocher d’une église prenant la forme d’une spirale. Le terme le plus officiel semble être clocher « tors » ou clocher « flammé » » (Source : site des plus beaux villages de France).

Il existe 65 clochers Tors en France dont un que nous connaissons bien en Haute-Vienne : celui de Rochechouart.

Clocher Tors de l'église de St-Côme
Clocher Tors de Saint-Côme
Chaire en pierre et reflets colorés
Chaire en pierre dans l'église
Clocher Tors de Rochechouart en Haute-Vienne
Clocher Tors de Rochechouart (87)

En ce dimanche c’est jour de marché, et si les places sont « chères » nous arrivons à nous garer sur la place du village. St-Côme est adhérente à l’association des plus beaux villages de France (et ce n’est pas pour rien !), et est également une halte sur le Chemin de Compostelle (toujours sur la voie Podiensis).

Motos garées à St-Côme
Motos garées dans le centre de Saint-Côme, à proximité d'un café

Si certains, ou plutôt certaines sont tenté(es) par la visite du marché, tout le monde décide finalement de visiter le coeur du village afin d’en découvrir ses trésors cachés.

Vieille enseigne de café
Dessus de porte d'entrée
Tête de pierre au-dessus d'une vieille porte. Genre de chimère?
On ne le dirait pas, mais c'est un gîte
Abri ajouré en acier qui joue avec le soleil
Statue monument aux morts
Monument aux morts d'Algérie
Coquilles de soleil

Après notre tour de village nous nous arrêtons en terrasse boire un café, et repartons vers le nord, direction Montsalvy où nous attend notre repas de midi. 

Nous suivons le lot en enchaînant les douces courbes, et traversons Espalion, Estaing, Entraygues, jusqu’à arriver à Montsalvy.

Etape à Montsalvy

Maison de retraite de Montsalvy
Maison de retraite de Montsalvy

Nous arrivons en avance à Montsalvy et tuons le temps en faisant une petite visite du coin.
Le premier édifice que nous rencontrons est la maison de retraite du village. Autant dire que les anciens sont bien lotis dans cette bâtisse qui n’est autre qu’un ancien château et qui a une vue imprenable sur la campagne du Cantal.

Les hasards de la visite nous amènent vers la salle des trésors du cloître de St-Gausbert où sont exposés quantité d’objets ecclésiastiques.

Vitrine avec objets d'église
Vitrine présentant ostensoirs et autres objets
VItrine avec calices en argent
Calices en argent et autres objets témoignent de la richesse des lieux
Tête de Christ en bois sculpté
Tête de Christ en bois sculpté
Bénitier dans l'eglise Montsalvy
Pour éteindre le feu ?

A l’extérieur, et plantés dans le mur de la salle capitulaire on remarque deux pièces en métal intrigantes. En fait il s’agit d’une sorte d’étalon utilisé anciennement par les moines afin de garantir l’équité des mesures des tissus de laine et de chanvre, activité majeure de Montsalvy.

Repére de toise dans un mur
Les 2 pièces ancrées dans le mur

Il est temps d’aller déjeune au restaurant « Le Pichet Mignon » où une table en terrasse nous est réservée. L’accueil est très sympa et nous passons un bon moment pour ce dernier repas du week-end.
Le restaurant est plein car un concours de pétanque a lieu dans les environs. Certains z’athlètes effectuent consciencieusement des étirements en levant le coude à plusieurs reprises pendant au moins une heure. C’est bizarre mais leur sueur sentait comme une forte odeur de Ricard…

En sortant du restaurant nous validons un ticket de loto en se racontant les folies qu’on pourra faire avec l’argent gagné. Certains ont même déjà envisagé de commander une GoldWing en rentrant.
Les résultats du tirage montreront qu’ils ont bien fait de ne pas passer commande…
Mais nous avons quand même gagné ! Ok,12,40€, mais c’est déjà un bon début.

Le retour

Après cet interlude de rêveries, retour sur terre il faut rentrer.
Nous suivons la route qui nous ramène en Corrèze et plus précisément à Argentat où nous décidons d’aller boire un dernier verre. Mais garés trop loin des berges de la Dordogne nous ne trouvons pas de bar ouvert et décidons de rentrer.

Ce fût un super week-end où le beau temps fût de la partie.

Merci à Christian M. l’organisateur de ce séjour qui nous a trouvé de biens jolies routes tout au long du parcours.

2 réflexions sur “Week-end Trou de Bozouls”

  1. Jean-Pierre CHAZELAS

    Très belle randonnée, et comme toujours le maître Manu nous fait envie et regretter de n’avoir pu participer.
    Petite remarque, ce 06 septembre nous étions à Gramat vers 10h15 ( je pense) au même bistrot. Dommage…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut